Rechercher dans ce blog

samedi 4 avril 2015

Atelier Filliozat 2


Bonjour à toi mon lecteur,

Aujourd’hui, j’aimerais te parler d’un moment inoubliable que j’ai vécu il  y a 15 jours.
J’ai assisté un atelier de parentalité positive avec la merveilleuse Isabelle Filliozat.
(c'était celui-là à aix en provence)
à notre arrivée, on est juste surexcitée.
Elle y donne des outils pour comprendre et accompagner ses enfants avec bienveillance. Je connaissais déjà cette dame grâce à ses différents ouvrages tels que « j’ai tout essayé », « au cœur des émotions de l’enfant » et bien d’autres et je tente tous les jours de mettre en place ses principes avec mes 2 filles de 2 et 5 ans…. Ce n’est pas toujours facile mais je prends beaucoup de plaisir à chercher des solutions bienveillantes.
(je te mets un lien vers d’autres articles traitant du sujet)
J’ai d’abord voulu assister à cet atelier pour rencontrer cette grande dame, mon gourou de la bienveillance, mon guide, mon maître, mon modèle…. Et puis, je me suis lancée à fond dans l’atelier qui traitait des crises de nerfs des enfants ou comment les gérer sans devenir fou.
Alors non, je te rassure, je n’ai pas joué ma groupie…. Je crois que j’ai même été incapable de lui dire plus de 2 mots d’affilées tellement j’étais impressionnée. Elle est très accessible et très sympathique mais tu vois, j’étais un peu comme pourrait être un catho devant le Pape…. Si si je te promets… j’exagère à peine.





Alors, cet atelier…. On était une 40aine de parents à  la recherche de solutions pour éviter de balancer notre enfant contre un radiateur en fonte quand il se met à hurler sans raison apparente.

J’ai du chercher qques instants pour trouver une situation qui m’exaspère et qui me fait sortir de mes gonds et puis je l’ai trouvé.
Nous avons travaillé toute la journée sur cette situation. Chaque parent avait une situation avec son enfant sur laquelle il devait travailler lors de cet atelier.
Nous étions installés en cercle de 5 parents.  Et l’intérêt était de nous entraider dans nos situations personnelles.
Les animatrices de l’atelier nous ont données de feuillets de travail et moi à côté j’ai pris des notes.
Evidemment, je ne suis pas autorisée à te révéler tout ce qui s’est dit lors de l’atelier.
Mais je voudrais te raconter mon ressenti de cette journée :
D’abord, un bel accueil,  un début d’atelier ou tout le monde se dit « bonjour », se tape dans la main, on saute, on rigole, on décharge un peu pour pouvoir rester plusieurs heures assis et concentrés.
On parle de neuro-sciences et de ce que cela nous apprend sur le cerveau des enfants et sur les nôtres et là j’apprends que le cerveau finit de se construire à 28 ans, que l’enfant peut gérer ses émotions à partir de 10-11 ans mais qu’à l’adolescence, 70% du cerveau est remanié et qu’on ne peut plus gérer ses émotions à nouveau… jusqu’à 28 ans.
Isabelle a pris le temps de dédicacer tous les livres qu'on lui tendait
On parle du cerveau et de l’intérêt de ne pas donner d’ordre à l’enfant pour stimuler son cerveau frontal, celui de la réflexion.
On apprend que le cerveau se construit grâce aux interactions avec les parents.
On apprend aussi que les garçons ont plus d’émotions que les filles car leur amygdale est plus réactive… La différence est que les filles en parlent.
On apprend les terribles conséquences d’une alimentation pas adaptée à l’enfant avec trop de sucre, de produits laitiers, de gluten, ect…
On apprend à nommer les émotions, à reconnaître les réactions qu’elles induisent au niveau du cerveau, à les différencier des sentiments, à gérer les positives comme les négatives.

On nous a appris des exercices pour faire sortir la colère, la peur, les peurs… c’était vraiment génial.
Alors que tout le monde criait le dos collé au mur, moi, j’étais bloquée. Ma copine avait crié et tout le monde faisait son exercice…. Et moi rien…. L’animatrice me regarde et me dit « alors ? », Isabelle passe : «  il se passe rien ? », moi « non, je tremble pas, je sens rien monter », isabelle me répond «  et ben dis donc, on t’a bien appris à tout garder … allez, tu es en confiance ici, tu peux y aller » alors avec l’aide d’une animatrice, j’ai craqué, j’ai pleuré à chaudes larmes mes yeux plongés dans les siens «  je ne veux pas que tu sois seule pour traverser ça » me dit elle «  n’essuie pas tes larmes, sens les couler, sens les sortir, ces larmes sont du poison, tu dois les laisser couler et les laisser sortir de toi »…
Et c’est pareil pour les enfants, n’essaie pas de faire arrêter ton enfant de pleurer, ne le console pas, tiens le bol dans lequel va couler ses larmes de poison qui doivent sortir pour ne pas lui faire de mal à l’intérieur.
à la fin de l'atelier, j'ai osé demander une photo avec Isabelle
Parce qu’il est question de quoi dans ces ateliers et dans cette démarche de parentalité positive ? il est TOUJOURS question de guérir son enfant intérieur, son soi. Etre bienveillant avec soi-même d’abord pour pouvoir faire preuve d’empathie et accueillir les émotions de ses enfants avec bienveillance.
Les gens qui ont peur de se lancer là dedans ont peur de retrouver leur soi enfant, de revenir vers lui et de lui dire « pardon, je suis désolée que tu ais vécu tout ça, je suis désolée que tu ais été malheureuse, je suis désolée si tu t’es sentie seule parfois, je suis désolée, je suis là maintenant et plus personne ne te fera du mal, je prends soin de toi. Je t’aime. »
Evidemment, tout le monde n’a pas les moyens de s’offrir un atelier avec Mme Filliozat mais prends le temps d’être bienveillant envers toi même et lis mes autres articles ^^
celui-ci par exemple   sur nos attentes envers nos enfants
à bientôt 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire